1 ER VOL DE THIERRY ET SES IMPRESSIONS!
Alexis,
Encore mille mercis pour cette première expérience de vol en
paramoteur que tu m'as fait vivre.
Le fait d'écrire ces quelques lignes ci-dessous me les a fait
revivre une seconde fois. D'ailleurs je suis encore toujours sur
mon petit nuage.
A mardi,
Thierry
Impressions de premier décollage à pied. Thierry
Kannengiesser.
Nous sommes dimanche soir le 15 mai 2011, le ciel est couvert,
la pluie menace au loin et il fait frisquet. Damned !!! , mon
premier décollage à pied ne sera pas encore pour aujourd'hui.
Histoire de ne pas être venu sur le terrain pour rien, j'exécute
une fois de plus quelques gonflages qui ont le mérite de me
réchauffer. Ca pour réchauffer, ça réchauffe le
gonflage !
Soudain le ciel s'éclaircit et tout se précipite. Alexis m'aide à
charger le moteur sur le dos, « Hélice ».Je me concentre,
je lève la voile, je cours, TEMPO, mi-gaz, je corrige mon cap, gaz
à fond, je cours, je cours, un coup de frein et je décolle mais
redescends tout de suite, je recours puis maintiens plus de frein
qu'avant. Et là fantastique, je m'envole. A partir de ce moment,
je suis sur mon petit nuage, dans un état second et j'exécute
les directives radio d'Alexis qui devient de plus en plus petit.
Quand il me demande si je veux atterrir ou continuer, bien sûr je
choisis de rester sur mon nuage, on y est si bien. Se sentir plus
léger que l'air procure une sensation de joie intense. Je me
surprends même à rigoler tout seul là haut. En passant près des
arbres les petites turbulences me font m'imaginer être sur une
balançoire. Je m'en éloigne puis l'ordre radio tombe :
« coupe le moteur ». Et là le sol commence à se
précipiter sur moi, de plus en plus vite. Un coup de frein,
quelques pas, je me retourne et affale la voile qui tombe bien
horizontale (merci le gonflage). C'est seulement à ce moment que je
réalise que j'ai atterri et je me demande comment j'ai fait. Il n'y
a qu'un seul moyen pour le savoir, c'est de recommencer. C'est pour
quand Alexis ?